L’actualisation du « Chapitre commun », fruit de dix ans de coopération
La dynamique impulsée favorise l’élargissement du partenariat. Les Scot du Roannais, des Monts du Lyonnais et de Loire Centre rejoignent la démarche entre 2007 et 2011. Quant au Scot des Rives du Rhône, il intègre en 2013 cinq intercommunalités du Nord de la Drôme et de l’Ardèche dont le bassin d’Annonay.
Dans ce contexte, les présidents de Scot conviennent en décembre 2012, de la nécessaire actualisation de ce texte fondateur pour tenir compte de l’élargissement géographique de la démarche. Parallèlement, ils décident de conforter la démarche inter-Scot comme un socle de connaissance, d’observation et de vision stratégique dans le nouveau paysage de gouvernance métropolitaine qui s’institutionnalise. C’est dans ce contexte qu’ils s’engagent dans une collaboration avec les élus du Pôle métropolitain afin que celui-ci puisse s’approprier les orientations définies par les syndicats mixtes de Scot et porter les actions opérationnelles permettant de les concrétiser.
Les dynamiques économiques et sociales se jouent aujourd’hui dans des cadres territoriaux de plus en plus vastes. Les aires métropolitaines polarisent les fonctions économiques et culturelles, la transmission des savoirs, les flux des marchandises et des personnes, le potentiel de connectivité avec le monde.
Dans une économie globalisée, inscrite dans une compétition internationale et européenne, elles sont motrices du développement. Mais en corollaire s’y accroissent déplacements, consommation spatiale et disparités sociales.
C’est d’ores et déjà dans l’espace de l’aire métropolitaine lyonnaise que s’inscrivent les stratégies des entreprises et des ménages en termes de localisation, de parcours professionnels ou résidentiels, de pratiques de loisirs….Ces stratégies s’affranchissent des limites administratives mais sont empreintes par les identités territoriales.
La métropole lyonnaise dispose du potentiel pour être une métropole durable : compétitive et respectueuse de la qualité de vie et de l’environnement. À travers la démarche de l’inter-Scot, les collectivités ont souhaité reconnaître l’espace de l’aire métropolitaine lyonnaise comme un «bien commun», qui repose à la fois sur un sentiment d’appartenance partagé et le respect des identités territoriales.
A travers un chapitre commun à leurs Scot, les collectivités fondent le principe d’une coresponsabilité du développement et de l’aménagement durable de l’aire métropolitaine lyonnaise.